Circuler avec ses engins agricoles : les bons réflexes à avoir
Quand on prend la route avec un engin agricole, mieux vaut connaître les règles pour éviter les mauvaises surprises.
renouvellement des générations
Le renouvellement des générations est un vrai défi pour l’agriculture avec une perspective de départ en retraite de 50% des agriculteurs français d’ici 2030. Or, le taux de renouvellement actuel est de 2 installations pour 3 départs. C’est aussi un sujet d’interrogation pour les Cuma et sur l’avenir de leur modèle.
Les Cuma sont une réponse collective au renouvellement des générations. En constituant un outil d’entraide et en aménageant un contexte d’accueil favorable, la Cuma peut prendre toute sa part dans ce défi partagé, en lien avec les autres acteurs agricoles dont l’installation-transmission est le cœur de métier.
Une Cuma, pour un ou une nouvelle installé, c’est plusieurs coups de pouce.
Aujourd’hui, la France est leader européen des charges de mécanisation. Ce poste grève les modèles économiques des nouveaux installés.
Avec un taux d’endettement moyen de 192 000 euros par exploitation l’économie que permet la Cuma permettant de réduire les charges de production de 30% constitue un réel gain pour le nouvel installé.
Dans un débat organisé par l’ESS sur le thème “Avoir 30 ans en 2030” un jeune agriculteur en Cuma disait « Quand on pense à l’agriculture, on pense souvent à l’isolement, mais en Cuma, on a un vrai lien social. Pour les jeunes hors cadre familial, la Cuma est un véritable appui, et c’est un vrai lieu d’inclusion. C’est ce collectif apprenant qui m’a permis de construire mon système d’exploitation. »
Nombreux sont les agriculteurs “non issus du milieu agricole” pouvant témoigner que leur installation a été facilitée, voire permise, par la présence d’une Cuma dans leur voisinage.
S’installer et avoir avec soi le collectif de la Cuma rassure les banques sur le projet d’installation, avec un premier élément de sécurité qui est la réduction de l’investissement total et la réduction de la prise de risque.
En outre, sur le taux d’endettement du nouvel installé, la banque considérera le coût des matériels, ce qui chiffre rapidement, alors que si l’installation se fait en Cuma, c’est le montant des parts sociales qui est pris en compte. C’est un coup de pouce indéniable pour obtenir son financement.
En moyenne, une Cuma compte une vingtaine d’agriculteurs membres, un collectif avec
chacun ses sensibilités et aussi ses pionniers. L’échange permet la mutualisation de
compétences, l’émergence de nouvelles pratiques, d’innovations, d’une entraide.
Donner envie d’agriculture aux urbains et aux jeunes ? Partir s’engager six mois dans l’agriculture à l’image du service civique ? C’est le pari du volontariat agricole lancé fin 2022 dans le réseau Cuma, en partenariat avec l’association In Site et avec le soutien de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche au Ministère de l’Agriculture.
Déclinant en version agricole le modèle du volontariat rural créé par In Site, ce dispositif d’engagement a pour objectif d’offrir une expérience de 6 mois auprès de groupes d’agriculteurs dans leurs exploitations ou dans les Cuma, et auprès des fédérations de Cuma. Sur des missions en lien avec le développement agricole et rural, le développement de l’emploi, et l’installation en agriculture, les volontaires seront hébergés dans les communes rurales en partenariat avec les collectivités territoriales.
Trois territoires pilotes sont de la partie en Aveyron, en Pays de la Loire et en Grand Est.
Les premières missions des volontaires consistent en la création de liens entre maraîchers nouvellement installés et les collectifs d’agriculteurs, une expérience d’immersion en exploitation agricole, ou encore l’animation d’un tiers lieux agricole et rural. Dans le cadre de l’étude d’impact 2021-2022 d’InSite concernant le volontariat rural, 22% des jeunes impliqués pendant six mois dans un village restent sur place après leur mission. Ils trouvent un emploi dans la continuité de la mission ou ils choisissent de s’installer sur le territoire. Des chiffres encourageants face au défi de créer des vocations et donner envie d’agriculture à toute la société.
Forte de cette expérimentation en cours, la Fédération nationale des Cuma demande à ce que la législateur crée un dispositif d’engagement propre à l’agriculture dans le Code du service national. Il s’agit d’une part d’ouvrir le service civique aux groupes d’agriculteurs, mais également de prévoir qu’il soit ouvert aux plus de 25 ans pour répondre aux désirs de reconversion professionnelle.
Pour Pierre Supervielle, Secrétaire général adjoint de la FNCuma “cette expérimentation est un retour à nos racines, nous qui avons accueilli en leur temps les objecteurs de conscience, qui ont bousculé et fait avancer le mouvement Cuma. Le défi de renouveler les générations ne peut se faire sur le seul périmètre de notre secteur agricole. Nous devons être imaginatifs et sortir des cadres”.
Pour Thibault Renaudin, Fondateur et Délégué général d’InSite “ce projet est en adéquation parfaite avec la démarche de notre mouvement depuis sa création il y a bientôt cinq ans. InSite s’évertue à venir en aide aux acteurs des territoires de l’ultra ruralité en mobilisant de l’ingénierie et des ressources humaines qui viennent soutenir les projets de ces territoires. La question agricole étant au centre des préoccupations de nos territoires face à des défis immenses comme le bouleversement climatique, le renouvellement des générations, la souveraineté alimentaire… Il est tout à fait naturel qu’InSite s’implique avec détermination dans la co-construction de ce nouveau projet”.
Quand on prend la route avec un engin agricole, mieux vaut connaître les règles pour éviter les mauvaises surprises.
Le règlement (UE) 2025/1117 qu’on appelle la « 3ème vague d’amendement » et que l’on attendait a été publié le 12 juin 2025. Il vient modifier les règlements délégués (UE) 2015/68 et (UE) 2015/208 en ce qui concerne les prescriptions en matière de freinage et les prescriptions relatives à la sécurité fonctionnelle des véhicules agricoles et forestiers.
Dans le cadre de son Congrès triennal organisé à Beaune, la Fédération Nationale des Cuma (FNCuma) a élu ce mardi 3 juin 2025 sa nouvelle présidente : Marine Boyer, 36 ans, éleveuse de vaches allaitantes en agriculture biologique dans l’Aveyron.
Une réforme nécessaire… aux effets pervers non anticipés
Assemblée Générale 2025 de la FRCuma Occitanie : bilan 2024, perspectives agricoles, innovation et coopératives, mécanisation responsable et table ronde sur l’agriculture de précision. Avec la présence de la Région Occitanie.
Nous avons été alerté par le Ministère de l'Agriculture d'une arnaque en cours à propos d'une fraude visant les entreprises dans leur démarche d'immatriculation SIRENE.
L'interprétation de la norme EN690 dans sa version de 2013 rend obligatoire les caméras sur les épandeurs à fumier. Éléments de réponses.
Simple ou double ligne hydraulique, double ligne pneumatique, côté tracteur ou côté outils, voici quelques explications destinées aussi bien aux initiés qu'aux néophytes sur les problématiques que rencontrent les Cuma dans le choix de leur freinage.
Le 13 mars dernier, la ferme Bellegarde du lycée agricole de Fonlabour (81) a accueilli une journée dédiée à l’épandage, mêlant démonstration de matériel et lancement d’une expérimentation portée sur quatre mois. Une action collective au croisement des enjeux économiques, agronomiques et environnementaux.
Anthony est conseiller au sein de la Fédération régionale Centre – Val-de-Loire
Cet ouvrage écrit à 4 mains est une plongée dans le mouvement Cuma dont la première pierre a été posée par le paysan ministre Tanguy Prigent, à qui nous devons une vision humaniste qui irrigue toujours ces structures.
Participez au concours photo Histoire(s) de Cuma, lancé par le réseau Cuma dans le cadre des 80 ans des Cuma.
Ils et elles (l'équité y était presque !) ont pu bénéficier d'une formation de droit coopératif sur mesure le 14 octobre dans les locaux de la fédération des CUMA. Ambiance studieuse et sérieuse ! La photo en témoigne ! Merci à Barbara TIRIOU (juriste du national) pour avoir fait le déplacement depuis Paris !
Ce dimanche, une agricultrice et un agriculteur du Bénin sont venus à la rencontre de la CUMA du Petit Plateau dans la Haute Vallée de l'Aude. Ils sont venus découvrir le fonctionnement et l'organisation des CUMA.
Le chanvre est une filière naissante dans l'Aude avec l'implantation de 400 ha en 2024.
Aurélie, 21 ans, est apprentie conductrice d'engins agricoles à la Cuma l'Alliance à Saint-Brice-en-Coglès en Bretagne.
Le 24 septembre dernier, les élèves du BPREA du lycée agricole de Castelnaudary découvraient le fonctionnement en CUMA. L'après-midi s'est achevée autour de la visite de la CUMA la fount del Prat. Merci à Bastien pour son accueil !
Le Dispositif Unique est un programme d’aide aux investissements dans les exploitations agricoles et les Cuma, cofinancé par la Région Occitanie et le FEADER.
La CUMA la Vigneronne située à Sallèles d'Aude est la 1ère Cuma d’Occitanie à acquérir un robot viticole autonome. Elle vient de recevoir (fin mars) le modèle Bakus de chez Vitibot équipé d’interceps électriques. Il a pour mission d’assurer le désherbage mécanique des vignes biologiques des adhérents.
Une CUMA est en cours de création dans le département de l'Aude. Ce sera la troisième CUMA qui réunit des agriculteurs ayant parié sur les amandiers. Ces agriculteurs étaient et sont, pour la plupart, viticulteurs et céréaliers.
Après 6 ans de procédure judiciaire, les exploitants de la Piège sont à nouveau considérés comme se situant dans "des zones agricoles défavorisées".